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Influenza Aviaire - Passage au niveau de risque « élevé » - impact et mesures
Face à l'évolution des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans la faune sauvage et dans les exploitations d'élevage, la France est en risque élevé depuis le 9 novembre 2024 (arrêté du 31 octobre 2024 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène).
La décision d'élévation du niveau de risque épizootique à son maximum sur l'ensemble du territoire est fondée sur la dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l'avifaune sauvage en Europe, notamment migratrice, dans les couloirs de migration traversant la France. Ces migrations ont d'ores et déjà commencé et s'intensifient. La circulation du virus de l'IAHP H5 en Europe est plus précoce que l'année dernière.
De plus, la détection dans les 2 foyers en basse-cour (Pas de Calais / Saône et Loire) du génotype FR20 témoigne de l'arrivée en France d'oiseaux sauvages migrateurs infectés. Ce génotype FR20 est celui identifié en Europe sur l'avifaune, alors que le FR9 est le génotype trouvé en France en élevages et jusqu'à présent dans l'avifaune autochone (goélands).
La mise à l'abri des volailles est plus que jamais justifiée comme mesure de contrôle de l'introduction de virus IAHP pour réduire ou supprimer l'interface entre les oiseaux sauvages et oiseaux domestiques. En effet, tous les génotypages des souches isolées dans les foyers cette saison correspondent à des génotypes régulièrement détectés dans l'avifaune sauvage.
Passage au niveau de risque « élevé » - impact et mesures
Cette décision entraîne ainsi la mise en œuvre de mesures de biosécurité renforcées au niveau national, pour les filières d’élevage mais également pour les chasseurs.
Par ailleurs, les mesures de prévention sont rendues obligatoires sur tout le territoire.
Ces mesures générales de prévention sanitaire sont plus que jamais de mise et les professionnels tout comme les particuliers sont invités à les respecter : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
Une réduction des indemnisations en cas de non-respect par les éleveurs des règles en vigueur sera également mise en œuvre.
A ce titre, cette décision appelle au strict respect des mesures de biosécurité et à une surveillance accrue. Les mesures qui s’appliquent notamment sont les suivantes :
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Ces informations ont également été relayées aux éleveurs de volailles et aux vétérinaires sanitaires du département. Nous vous remercions vivement de bien vouloir également relayer largement ces consignes à vos administrés, et tout particulièrement aux particuliers détenteurs de quelques volailles.
Il est rappelé que toutes mortalités ou signes de maladie dans les élevages et les basse-cours sont à signaler sans tarder à un vétérinaire et/ou à la DDETSPP (03 25 71 83 00 /ddetspp-sante-animale@aube.gouv.fr, ou en dehors des heures d’ouverture au public, au 03 25 42 35 00). Les mortalités d’oiseaux sauvages (notamment cygnes, oiseaux d’eau, rapaces) sont à signaler à l’Office Français pour la Biodiversité (06 27 02 57 29) ou à la Fédération Départementale des Chasseurs (03 25 71 51 11) dans le cadre du réseau Sagir, qui vise à détecter et suivre l’évolution des maladies de la faune sauvage. Les personnes non habilitées ne doivent pas manipuler ou déplacer les cadavres d’animaux sauvages. |
Enfin, pour rappel: la consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.
Pour en savoir plus sur l’influenza aviaire hautement pathogène et sur l’évolution de la situation sanitaire, vous pouvez consulter le site internet du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : https://agriculture.gouv.fr/mots-cles/influenza-aviaire